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Santé physique et mentale par le sport

Grâce au sport, les gens développent un mode de vie dynamique qui favorise la santé et prévient les maladies, notamment les maladies non transmissibles telles que le cancer, les crises cardiaques et le diabète. L’activité physique et le sport peuvent augmenter le bien-être général, réduire les stress, l’anxiété et les risques de dépression, et améliorer la réflexion et l’apprentissage (capacités cognitives). En outre, le sport peut être un outil efficace d’éducation et de sensibilisation à un mode de vie sain, en parlant des maladies (sexuellement) transmissibles, mais aussi des bons comportements à adopter vis-à-vis de son entourage.

Ces avantages profitent à toutes les personnes, quel que soit leur sexe et à tout moment de leur vie. Les femmes peuvent faire du sport lorsqu’elles ont leurs règles ou lorsqu’elles sont enceintes. Des études ont montré qu’après 30 minutes d’activité physique, le corps produit de la bêta-endorphine, une « hormone du bonheur ». Ce produit de l’organisme favorise le bien-être et atténue les douleurs, y compris les douleurs légères que tu peux ressentir pendant tes règles, par exemple les crampes abdominales. Cependant, si tu ne te sens pas bien pendant tes règles ou si tu as des douleurs très fortes, il est juste et important de te reposer et de ne pas faire  trop d’effort physique. Dans ce cas, tu peux faire un sport doux comme le yoga ou la marche et t’adresser à un médecin.

Il est toujours important que tu prennes soin de ton corps pour ne pas mettre ta santé en danger. Lorsque tu fais du sport pendant tes règles, utilise des serviettes menstruelles, des tampons ou des culottes ou des coupes menstruelles, en fonction de ce avec quoi tu te sens le plus en sécurité et le plus à l’aise. 

Par ailleurs, la pratique du sport est particulièrement importante aux étapes-clés de la vie d’une femme : pendant la puberté, la grossesse et la ménopause.

• Au cours de la puberté, l’activité physique, bien conduite, apporte un épanouissement physique, psychique et social. Cependant, si la pratique n’est pas appropriée (une charge trop élevée ou un temps de pratique trop long, de sorte que le corps ne puisse pas récupérer), elle peut engendrer un retard pubertaire et des troubles de la croissance.
• Durant la grossesse, commencer ou poursuivre une activité sportive modérée est possible et même bénéfique. La pratique d’une activité sportive permet de limiter la prise de poids et le risque de diabète gestationnel, d’améliorer le bien-être psychique en diminuant la fatigue, l’anxiété, la dépression pendant la période suivant l’accouchement et de faciliter l’acceptation des modifications corporelles. L’activité sportive peut même contribuer à raccourcir la durée du travail lors de l’accouchement.

Contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, la femme enceinte, en pratiquant une activité physique adaptée à l’état de grossesse, n’est pas exposée à un plus grand risque de fausse-couche spontanée, ni à un risque accru de retard de croissance intra-utérin. Le sport n’accroît pas non plus les risques de faible poids de naissance du nouveau-né, ni d’accouchement prématuré. L’allaitement n’est pas non plus une raison pour ne pas faire de sport. Cependant, ces constats ne valent que pour des grossesses qui se déroulent sans difficultés ! Il est toujours important (et pas seulement pendant la grossesse) de faire attention à la fréquence, à l’intensité et à la durée de l’activité, et de ne pas surcharger le corps mais de lui donner l’occasion de récupérer.

• A la ménopause, les effets bénéfiques d’une pratique sportive régulière et adaptée sont nombreux. Elle contribue notamment à diminuer les risques de pathologies (maladies) cardiovasculaires, permet de maintenir les muscles, d’améliorer la coordination et de lutter contre la faiblesse des os. En conclusion, la pratique sportive adaptée contribue à la santé physique et mentale à tout âge et en toute circonstance.

Texte proposé par Sport pour le Développement en Afrique.

Le projet « Sport pour le Développement en Afrique » (S4DA) de la GIZ (Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit) utilise le potentiel pédagogique du sport pour contribuer à réaliser les objectifs de développement durable. Le projet est mandaté par le Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ).